C'est la CATA!

On serait bien tenté de dire : c'est la cata!

Le fascisme monte encore en Flandre

En effet, côté flamand, la droite extrême prend de l'ampleur. Même si on nous dit que le Vlaams Blok stagne, il y a les 5 députés de la liste Dedecker qui sont de cette tendance et le goître du CD&V, le NVA ultra-nationaliste.

La galette des Rois en Wallonie

En Wallonie, à part les socialos, il est tout de même extraordinaire de ne voir que des gagnants sabrant le champagne (laissez, l'addition c'est pour nous). Les Ecolos, eux, ont bien progressé, récoltant les voix de gauche venant du PS. Javaux-Durant n'en peuvent plus de retourner à la gamelle, avec le diable s'il le faut. Le CDH est plus subtil, en première phase, mais après 8 ans de disette, l'odeur du pâté en croûte fumant est irrésistible. Si Joëlle Milquet oppose une trop grande résistance (le CDh est au gouvernement wallon), une alliance orange-bleue flamande avec une alliance bleu-vert en wallonie n'est pas impossible. Pou rle moment, une alliance "orange bleue" de Reynders est fort probable si la folie nationaliste flamande ne l'emporte pas.

Le patronat est le vrai vainqueur de ces élections

Rien n'est joué pour les séparatistes flamands car le patronat des deux côté de la frontière linguistique a intérêt à calmer le jeu nationaliste extrême. Avec les libéraux bien installés au pouvoir avec les partis catholiques, il va pouvoir accélérer le rythme de la démolition sociale. Il ne faut pas croire que ce serait mieux avec le PS mais il faut plus longtemps car il faut convaincre la FGTB de laisser faire. On prête l'intention à Reynders d'accepter une régionalisation de certaines compétences dans le but de forcer le PS, maître au gouvernement wallon, de pratiquer l'austérité et de se rendre impopulaire pour les élections régionales de 2009. Je me trompe peut-être mais la "belgië barst" ce n'est pas pour cette fois-ci.

Les causes du soi-disant grand chambardement?

Les affaires du PS à Charleroi évidemment. Di Rupo n'a pas pu/voulu/su régler le problème de ces mafieux roses avant les élections et a donc fourni lui même le pain béni aux libéraux durant de longs mois. Les positions de plus en plus à droite du PS font que les électeurs ne font plus la différence et voter PS ou MR c'est kif-kif.

Evidemment, l'effet "Sarkozy" qui a milité pour le MR au travers de la campagne présidentielle française. Des centaines d'heures de propagande gratuite pour Didier.

Le verrouillage médiatique qui ne donnait aucun choix possible que la bande des quatre. Aidé en cela, malheureusement, par diverses associations et écoles.

Du gâchis, voila le résultat de ces élections

Dans la région de Charleroi, il y a eu 10% d'abstention et 8% de bulletins nuls. Les gens sont dégoûtés et ne voyant pas d'alternative, boycottent les élections. Quelle tristesse, quel gâchis. Avec 18% de voix, des communistes auraient pu être élus et faire pénétrer la voix des sans voix dans le cénacle bourgeois.

En alliés objectifs, nous avons deux outsiders :

La soumission syndicale à la "real politik" qui n'a plus aucune position politique de combat. A part un timide "non à l'extrême-droite" qui cachait mal le soutien au PS.

Les partis de la gauche radicale qui ont, à l'instar des français, offert un spectacle de désunion affligeant. Nuls de chez nul. Allez vous coucher les gars.

Nous sommes mal barrés les amis!

Que faire?

Attendre mon prochain article pardi....

Ou j'exposerai quelques idées pour construire un avenir

Bientôt sur ce blog, mon analyse des élections
Patience!

C'est terminé! A vous de jouer! La campagne électorale est finie. Elle a été trop courte et plombée par les élections françaises. On a eu droit à une overdose de libéralisme et de réformisme. Des dizaines d'heures de pub électorale sur une seule semaine. Un vrai rouleau compresseur. Un lavage de cerveau à grande échelle. Ca ne m'étonne pas que les sondages prédisent "une révolution" de 2 ou 3% des votes. Un glissement de voix comme on dit. C'est "le changement dans la continuité" de Giscard d'Estaing. En effet, nous allons subir encore de nouvelles régressions sociales et une dualisation accentuée de la société. Le Reynderisme-Sarkozysme-saucé de rose-saumon va frapper fort. Un peu de verdure ne va rien changer à la qualité du poulet aux hormones. Viande pâle et sans goût avec la chair qui se détache toute seule des os. Je me faisais cette réflexion en conduisant, hier, ma voiture dans la campagne. Zoning commercial, quartiers résidentiels, environnement agréable. Il y a encore pas mal de gens qui sont bien. Qui commencent à gratter un peu pour vivre mais qui espèrent que la tempête va passer à côté d'eux. Ceux qui sont dans la merde, on ne les voit pas. Pourtant ils sont bien là. Mais noyés dans le bel environnement. Il faut aller en ville pour mieux voir les pauvres. N'oublions pas que nous sommes des pauvres en sursis. Une maladie grave, une perte d'emploi et ça y est, on bascule du côté sombre de la société. Il n'y a pas d'endroit où s'abriter Il nous faut lutter là où l'on se trouve Il n'y a pas longtemps encore je disais à un collègue qui voulait changer de métier pour "plus de sûreté", "Tu peux aller n'importe où dans le monde, le capitalisme ira te chercher. Il ira te chercher même dans ton lit" La dualisation, une cruelle réalité La dualisation de la société n'est pas un mot creux. Nous suivons de plus en plus près le modèle des USA. Petit moyau d'ultra-riches, régression de la classe moyenne, paupérisation de larges couches de la population. Ecoles poubelles, dispensaires-bénévolat de quartiers pour les sans protection sociale, police ultra-répressive, lois liberticides, ultra-violence, et j'en passe. Rien n'est perdu, le changement est là Mais il y a toujours de l'espoir. Les forces du changement sont faibles pour le moment mais cela peut changer sur peu d'années. La jeunesse devra bien reprendre le flambeau des vieux qui ont laissé tomber les bras. Les changements dans le "Tiers-Monde" augurent des changements dans notre monde. L'exemple ne vient plus de l'Est mais du Sud. Un homme politique comme Chavez montre qu'il est possible de mener une autre politique. Ceux qui se disent de gauche et qui le critiquent feraient bien de se regarder dans une glace. Maintenant si ce sont les médias et les politiques au pouvoir qui crachent sur Chavez, cela devrait conforter notre sentiment que ce gars-là n'est pas si mauvais que cela. Si nos ennemis de classes attaquent cet homme, alors nous devons nous intéresser à ce qu'il fait. Là-dessus je vais vous quitter. Ce n'est pas un adieu, mais un au revoir. Nous nous reverrons un jour, à une manifestation, à un piquet de grève. Qui sait? Sur une barricade? ha ha ha. Je vais continuer à faire mon boulot de délégué et de défendre les intérêts des travailleurs de l'entreprise mais aussi des sous-traitants, des intérims, des extérieurs. Ainsi que de leur famille. Car un travailleur n'est pas une île, il a toute une famille et un cercle de relations. Une dernière chose. Je fais appel à votre volonté de changer les choses. Prenez vos responsabilités, engagez-vous dans le mouvement social, dans les associations progressistes. Faites de la politique, le laissez pas le soin à d'autres de le faire. Radicalisons la politique. Ne nous laissons-plus faire. Montrons-leur que la force du nombre vaut toute leur police et leur armée. Investissons les lieux de pouvoir pour changer la politique. Freddy Visconti Ex-candidat au Sénat Toujours délégué syndical

Le FN nouveau est arrivé dans ma boîte. Au jour J-4, comme cela personne ne sait répondre à ses mensonges. Une édition de luxe en quadrichromie payée par nos impôts. Un torchon rempli de haine qui cache –mal- son ultra-libéralisme.

Démagogie à fond la caisse
Dans ce qui lui tient lieu de programme, le FN n’hésite pas à se proclamer plus social que les socialistes, plus vert que les écolos, plus humaniste que le cdH, plus ultra-libéral que le MR, plus anti-européen que la gauche radicale, plus intégriste que les catholiques, plus anti-américain qu’Al Qaïda. Chacun pourrait y trouver son compte, des policiers aux infirmières, des pensionnés aux handicapés, des salariés aux patrons … tous caressés dans le sens du poil de la démagogie.

Des nazis « pur jus »
Pour qui connaît le contexte, présenter le candidat et sénateur Michel Delacroix comme FN « parce qu’il est démocrate » édifie. La Justice a trouvé chez M. Delacroix des panoplies nazies dont il fait collection, ainsi que d’écrits de son ami Léon Degrelle, qu’il a fréquenté en Espagne jusqu’à la mort du Chef rexiste en 1994. Sa proposition de loi sur le code de la nationalité, présentée comme « assimilatrice » dans le tract, est basée sur le droit du sang (jus sanguinis), une paraphrase des lois nazies de Nuremberg (1935) qui excluait les juifs de la nationalité allemande. Cette proposition est d’ailleurs contresignée par l’autre sénateur FN, le namurois Francis Detraux, aujourd’hui président du rival du FN Force Nationale.

Adieu à l’enseignement, bonjour à la black propaganda !
« Le programme des cours d’histoire et de littérature doit permettre aux enseignants de mettre en valeur l’identité et la civilisation européenne. .. L’ethno-masochisme, le tiers-mondisme et l’idéologie dominante doivent céder la place à la vérité et à la rigueur historique » … C’est cela, adieu les guerres de conquête, adieu la collaboration avec les nazis, adieu les colonisations sanglantes, l’exploitation des travailleurs… A quand les feux de joie avec les livres interdits ?

Une main de fer sans gant de velours contre les travailleurs
Le terme « extrême droite » paraît bien trop courtois pour désigner cette mouvance, nous avons affaire ici à la tradition mussolinienne. Celle-ci revient aussi dans la proposition de transformer le Sénat en chambre corporatiste, où les corps de métier et les forces sociales seraient représentées en tant qu’organes de l’État. L’anti syndicalisme se révèle dans l’exigence de « dépolitiser » les syndicats et les mutuelles, de leur imposer la personnalité juridique, de les fondre en un organisme unique géré par l’État et de limiter le droit de grève.
Si ce n'est pas une déclaration de guerre contre le monde du travail, qu'est-ce que c'est?

La seule force sociale qui peut freiner l'appétit féroce du capital, le FN veut la museler.

L'exutoire de la bande des quatre c'est le FN
la question du verrouillage médiatique revient car il étouffe les voix de gauche et ne laisse de choix, pour les gens qui en ont marre de cette politique, que le FN. Instrumentalisation du pire pour étouffer la révolte. Mitterrand n'a pas fait mieux avec Lepen. Le but de la manoeuvre est de ramener les électeurs dans le giron de la bande des quatre. Mais ce faisant ils laissent le champs libre au développement des idées fascistes dans la population. Avec le soutien financier de l'état.
Le vote "sanction" d'accord mais sanction pour qui? Contre les partis qui soutiennent le patronat ou contre les travailleurs.
Voter pour le FN c'est se tirer une balle dans le pied.

Le vrai vote sanction, c'est de voter pour la gauche radicale
Sanctionner la politique libérale des partis au pouvoir, c'est donner sa voix à des partis qui s'attaqueront au pouvoir de l'argent, des partis qui seront au service de la population, des travailleurs. Donner sa voix à des candidats qui veulent réellement changer les choses. Donner sa voix à la gauche radicale.

Merci à NAF pour son travail citoyen

A BAS LES PAUVRES! Interdit d'aider, interdit de surnager Dans le journal Le Soir de ce lundi, Mme Herscovici, ancienne présidente du CPAS d'Ixelles et conseillère communale d'Ecolo nous livre quelques vérités que je me sens obligé de vous répèter tellement c'est scandaleux. "Le revenu d'intégration est en soi, insuffisant pour vivre". Bon, cela je le savais déjà, mais dit par une pro, ça fait plus vrai. "Tout revenu supplémentaire (job, don régulier) obtenu par l'usager du CPAS doit lui être retiré du montant de son allocation... si un usager reçoit une aide financière de sa famille, il faut la déclarer sinon on considère qu'il y a fraude." Extraordinaire ! On vous donne juste de quoi ne pas crever de faim mais il est interdit pratiquement d'être aidé par sa famille. De petits "juges suprêmes" Parfois on entend des échos de comportements de certains fonctionnaires de CPAS qui se prennent pour Le Juge Suprême. Un exemple véridique : un minimexé, s'ennuyant comme un rat mort de nager dans la fortune, a commis un vol et, contrairement aux gros voleurs, a été pris, jugé et condamné à 3 mois de prison. A sa sortie le CPAS décide de le punir une deuxième fois en le suspendant durant 3 mois de ses allocations. Il a fallu l'intervention indignée d'un collègue délégué, conseiller au CPAS, qui a engueulé la "noble assemblée" en leur disant : "Vous voulez quoi en faisant cela? L'obliger à voler de nouveau?" La chasse à l'homme comme politique sociale Je dis ceci pour attirer votre attention sur ce qui suit. Mme Herscovici poursuit : "Je constate au sein des CPAS une sévérité accrue. Il y a une moralisation terrible, une vraie lame de fond idéologique qui consiste à rendre les gens coupables de leur situation. Quand les gens ne s'en sortent pas, quand ils viennent avec des factures d'énergie, des notes d'hôpital impayées, on leur reproche de profiter du CPAS et de ne pas gérer leur budget en 'bon père de famille'. Ils ne demandent rien? On trouve cela suspect. Et on demande à l'assistant social de 'gratter' pour découvrir d'éventuels revenus cachés" Elle termine en disant que "l'aide sociale est tributaire des choix politiques des communes. Partout on mesure la dignité humaine aux possibilités budgétaires... Pourquoi fait-on payer aux gens les carences de la politique? Pourquoi faire de la musculation avec leur détresse?" "Le problème c'est le regard porté sur la pauvreté." Le "fascisme ordinaire" Je l'aime cette Mme Herscovici, elle nous a dit la vérité brute, la photo réaliste de notre société "démocratique". En fait, le pouvoir politique est en train de transformer les fonctionnaires sociaux en tortionnaires sociaux. A part quelques inconscients, la plupart de ces gens doivent se sentir mal dans leur peau de devoir agir de la sorte. Ce genre de situation, ce glissement dans la répression populaire, j'appelle cela du "fascisme ordinaire". Car le fascisme s'installe insidieusement dans la société, il normalise des comportement jugés scandaleux il y a encore 10 ou 15 ans. Le fric est sans pitié Il est indigne de la part d'une société moderne, démocratique et riche, de faire vivoter à la limite de la survie des millions de concitoyens alors qu'une minorité s'engraisse à mort. Et, sans exagérer, non non, sans exagérer, cela ne les gênerait pas que l'on doive enjamber les SDF ou les cadavres de SDF dans les rues. Sauf dans les grands boulevards de luxe. Comme à Caracas ou à New-York. Seule compte la pérénité de cette injustice Le fric coule à flots en Belgique, de vrais fleuves, mais ils sont canalisés vers les coffres hypertrophiés des nantis. Tout ce que font les dirigeants politiques c'est de garantir la pérénité de cette situation et même de la renforcer. N'est-ce pas Didier? Pour une politique sociale Un minimexé est un travailleur sans travail, tout comme un chômeur. Alors le minimex est une solution pour diminuer les allocations de chômage. Il devrait être interdit. Je préconise un rétablissement des allocations de chômage comme avant l'introduction de la notion de cohabitant. Couplé à une hausse du salaire minimum garanti. Cela pour relever les divers minimas sociaux. Relever le pouvoir d'achat crée de l'emploi Cela fera du bien à nos PME supporter des libéraux affameurs car le pouvoir d'achat augmentant, elle en bénéficieront directement. Cela profitera donc à l'emploi, donc aux chômeurs et la boucle est bouclée en quelque sorte.

Prend ça ou dehors !

Hier, j'achète l'Echo, le journal de la haute finance. Bingo! Il y a un article avec Laurette Onkelink. Le titre qui barre toute la page : Le PS veut imposer le retour à l'emploi. Bonne affaire que je me dis, le PS va obliger les patrons à créer de l'emploi. Ho ho ho Freddo tu es naïf ou quoi?

Faire crever de faim pour imposer
En résumé, le PS veut "rendre le travail intéressant" en créant un "différentiel d'au moins 25% entre l'allocation de chômage et le salaire." Comme depuis 15 ans, lors des négociations interprofessionnelles, la FGTB demande de revaloriser le salaire minimum garanti sans succés. (En 2007 il y a eu une "dringuèle") Laurette l'avoue indirectement en disant "Nous sommes favorables à ce que les allocations soient plus élevées au début. Après un certain temps, il faut que les conditions soient totalement assouplies." Il faut donc comprendre que c'est l'allocation de chômage qui va diminuer.

Prend ça ou dehors !
Laurette insiste : "Il faut que les conditions soient totalement assouplies pour imposer un emploi"; "assouplir cette notion d'emploi convenable pour imposer un retour à l'emploi." Cela veut donc dire qu'il ne sera plus possible au chômeur de refuser un emploi que l'Onem jugera convenable. Cela signifie que le chômeur qui refusera un emploi dont les conditions sont inacceptables pour lui sera jeté hors du chômage. Lorsqu'on sait que l'Onem est un état dans l'état et interprète à sa façon la règlementation, bonjour les dégâts.

Crève au travail sinon tu crèveras de faim!
Les conséquences seront que les emplois de mauvaise qualité vont chasser les bons emplois. Le patron aura tout intérêt à licencier son personnel trop cher et embaucher au coût minimal des chômeurs qui n'auront pas le choix. Les conditions de travail vont se dégrader car il sera impossible de dire non sous peine de sanction. Exemple par la pratique : une société de sous-traitance qui "tire" les câbles électriques. Les gars sont obligés de travailler dans un caniveau noyé d'eau, sans bottes. En prime ils sont traités comme des chiens et payés irrégulièrement. Un de mes collègues qui était intérimaire dans cette société a refusé de continuer ainsi et a quitté l'entreprise. il est allé dire à la société d'intérim qu'il ne voulait plus aller chez ce patron. A l'avenir il sera sanctionné par l'Onem pour avoir refusé un emploi convenable.

Le PS sera impitoyable pour les chômeurs
Laurette le cible en déclarant : "Je suis contre tous les abus. Je ne les tolérerai pas, je ne serai jamais laxiste."

Mais très gentil pour les patrons
Par contre, pour les patrons, elle quitte son mâle language pour adopter un ton fleuri.

Diminution de moitié des cotisations sociales minimales que doivent payer les patrons débutants. Suppression durant 5 ans des pénalités pour cause de versement anticipé insuffisant. Suppression des charges patronales durant 5 ans pour les 2 premiers emplois créés. Versement des allocations d'attente en déduction du salaire du durant un an. Rétablir la déduction de 4% pour investissements sur fonds propres et la porter à 8%. Pour les particuliers qui investissent dans une PME, déduction fiscale de 5% Déductibilité des formations proposés par les entreprises portée à 120% Les patrons peuvent refuser à un salarié de suivre une formation qui n'entre pas dans le cadre de son Core-business.

Le PS est de couleur bleue!
Pour terminer, laissons la conclusion à M. J_L Davoise, patron d'une PME de conseil en management : "J'ai apprécié le discours de Mme Onkelink. Tous les points qu'elle soulève sont intéressants. Et, bien souvent, je me suis dit que si sa couleur était le bleu, ce serait pareil."

Un vrai programme socialiste
Laissons le PS patauger dans son marécage bleu et réfléchissons à un programme socialiste pour l'emploi. Je suis d'accord qu'on puisse aider d'une certaines façon les PME qui démarrent et offrir une simplification administrative pour les soulager. Mais pour le reste je préconise un arrêt total des subsides à l'emploi. Je me réfère à un autre patron qui a déclaré dans cet article de l'Echo : "Ce qui fait que j'embauche, c'est la perspective d'un revenu, par exemple parce que mon entreprise obtiendrait un contrat supplémentaire, ce n'est pas la diminution d'un coût." Comme c'est bien dit. La vérité vraie. Les aides à l'emploi ne sont que des cadeaux qui se transforment en bénéfices.

Pour un vrai emploi convenable
Pour avoir un emploi convenable il faut commencer par augmenter le salaire minimum garanti. Parce que tout emploi qui ne permet pas de subvenir à ses besoins n'est pas convenable. Supprimer les sociétés d'intérim. Réduire à 3 mois le stage en entreprise, puis on passe au CDI. Restaurer un enseignement de qualité qui soit up to date. Les patrons doivent verser une cotisation spéciale pour l'enseignement technique. Ils doivent aussi accueillir obligatoirement un certain quota de stagiaires par an. Dans les grosses entreprises, le nouvel embauché doit avoir 15 jours de formation globale de l'entreprise, visiter tous les secteurs et avoir une formation de sécurité. Rétablir le congé éducation payé sans aucune limitation de choix et avec 100% des heures payées. Obligation du patron d'accepter un certain quota de personnel fréquentant les cours de promotion sociale.

Comme je n'ai pas la science infuse, je proposerai de créer une commission pour élaborer cette définition de l'emploi convenable.